Après la tuerie de Magnanville, les policiers sont à bout
Depuis les attentats du 13-Novembre à Paris, gendarmes et policiers sont sur le pont. Certains n'hésitent plus à crier leur ras-le-bol.
Les policiers sont très exposés physiquement et psychologiquement. C'est très dur pour eux depuis l'entrée en vigueur de l'état d'urgence, rappelle la journaliste Audrey Goutard ce mercredi 15 juin. D'ailleurs, Bernard Cazeneuve a clairement affiché sa solidarité avec eux au lendemain de l'assassinat de deux policiers à Magnanville (Yvelines). Les syndicalistes ont obtenu immédiatement le port d'arme permanent même quand l'état d'urgence sera levé, le 26 juillet.
Fin du matricule ?
Les forces de l'ordre demandent aussi le paiement des heures supplémentaires, des millions d'heures accumulées depuis les attentats. Les représentants de la profession réclament encore la suppression du matricule d'identification que portent les policiers. Ironie de l'histoire, selon Audrey Goutard, il avait été créé pour protéger les citoyens de tout risque de bavure. Aujourd'hui, ce sont les policiers qu'il faut protéger.
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