: Vidéo Brahim Abdeslam avait été arrêté en mai 2015, devant les caméras de la télévision belge
Un reportage sur les interventions de la police bruxelloise montre l'interpellation du kamikaze. A l'époque, il est accusé d'avoir participé à un braquage dans un bar-tabac, pour quelques centaines d'euros.
Avant de participer aux attentats de vendredi 13 novembre, à Paris et à Saint-Denis, Brahim et Salah Abdeslam vivaient et travaillaient dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles (Belgique). Ceux qui les ont connus décrivent un quotidien de petite délinquance, entrecoupé de loisirs, comme les jeux vidéos, ou les soirées dans le bar de l'aîné, Brahim. Ce dernier, qui vendait de la drogue à l'occasion, avait été arrêté en mai 2015, devant les caméras de la télévision belge.
Un reportage sur les interventions de la police bruxelloise montre l'interpellation de Brahim Abdeslam. A l'époque, il est accusé d'avoir participé à un braquage dans un bar-tabac, pour quelques centaines d'euros. Dans le quartier, des connaissances assurent qu'il a, à ce moment-là, commencé sa radicalisation.
"Ils ont commencé à prier depuis trois mois", lance un homme qui a connu les deux frère. "Ils ont arrêter de fumer depuis trois mois. Ils se sont préparés à la guerre", explique cet homme, assurant avoir entendu Salah et Brahim se disputer la veille des attentats qui ont coûté la vie à 129 personnes, à Paris. Brahim, l'ancien patron de bar, s'est fait explosé à la terrasse d'un café du 11ème arrondissement. Son frère, Salah, a pris la fuite.
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