"Tant mieux si les forces fédérales viennent renforcer la police locale pour prendre des mesures qui puissent éradiquer ce terrorisme. Nous sommes demandeurs par rapport à la délinquance, au banditisme, aux prédicateurs...", explique Françoise Schepmans, maire de Molenbeek. "Il faut nécessairement qu'il y ait une collaboration entre le fédéral et le local au niveau de la police pour pouvoir lutter contre ces phénomènes. Au niveau local, nous ne pouvons pas agir seuls", ajoute-t-elle.Pas de contact avec les Abdeslam"Nous sommes très choqués par ces attentats, heurtés que des habitants de Molenbeek aient pu y participer. Depuis plusieurs décennies dans cette commune, il y a eu un déni par rapport au fondamentalisme religieux. Il y a aussi des raisons économiques et sociales. Il faut prendre des mesures fortes désormais", affirme la bourgmestre. À propos de la famille de Salah Abdeslam, "c'est une famille qui vit à Molenbeek depuis fort longtemps. Je n'ai aucun contact avec eux. Je ne les connaissais pas".