Cet article date de plus de huit ans.

Attentats de Paris : entendu par la police belge, Mohamed Abrini accable Salah Abdeslam

 Selon des procès verbaux de ses premières auditions citées par Le Soir, "l'homme au chapeau" pointe du doigt son ami d'enfance. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (SIPA/SIPA / SIPA)

Conformément aux soupçons des enquêteurs, il pointe Salah Abdeslam comme le logisticien des attentats du 13 novembre. Incarcéré à Bruges, en Belgique, Mohamed Abrini s'est confié à la police, rapporte Le Soir et la chaîne VTM, lundi 4 juillet. 

Lui qui avait été identifié comme "l'homme au chapeau" sur des images de vidéosurveillance tournées à l'aéroport de Bruxelles Zaventem peu avant l'attentat du 22 mars, est également soupçonné d'avoir servi de chauffeur à Salah Abdeslam pendant la préparation des attentats du 13 novembre, à Paris. 

"Salah est allé cherché tous ceux qui sont impliqués dans les attentats de Paris"

"De ce que je sais, outre deux ou trois personnes qui ont fait le chemin seuls, Salah est allé chercher tous ceux qui sont impliqués dans les attentats de Paris et qui provenaient de Syrie. Il allait les chercher et les déposait dans les planques ", a déclaré à la police le Belgo-marocain, selon des procès verbaux de ses premières auditions citées par Le Soir. Connu de la police comme un délinquant, il a grandi à Molenbeek, où il était proche de Salah Abdeslam, présenté comme un "ami d'enfance". 

Interrogé sur le rôle d'Abelamid Abaoud, cerveau présumé des attentats de Paris abattu durant l'assaut de Saint-Denis, Mohamed Abrini évoque un "simple combattant" progressivement devenu "un émir" de l'Etat islamique, en Syrie. "Il avait environ mille personnes sous ses ordres, essentiellement des Belges et des Français.""À plusieurs reprises, Abaaoud m’a demandé de rester [en Syrie], de devenir combattant, mais j’ai refusé, je ne voulais pas rester dans un pays en guerre", a encore confié le suspect de 32 ans. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.