Arrestation de Salah Abdeslam : un large réseau de complices très actif
Claude Moniquet, ancien membre de la DGSE et expert en contre terrorisme est en duplex dans le 12/13 de France 3. Il revient sur les quatre mois de cavale de Salah Abdeslam.
Au lendemain de l'arrestation de Salah Abdeslam, les interrogations sont nombreuses. Claude Moniquet, expert en contre-terrorisme est en duplex dans le 12/13 de France 3. Salah Abdeslam était caché à Molenbeek (Belgique) le quartier de son enfance. A-t-il bénéficié de complicités ? Pour Claude Moniquet, la réponse est affirmative, mais ce soutien ne vient pas de l'Etat islamique. "C'est du soutien familiale, amical, des copains d'enfance, de l'époque où il était truand, des copains de rue, de gens qui ne peuvent pas refuser de service parce qu'il y a cet esprit clanique qui fait que l'on ne dénonce pas un copain", souligne cet ancien membre de la DGSE.
Des failles pour la police belge ?
Salah Abdeslam est resté quatre mois en cavale, la police belge a-t-elle failli ? "Une cavale, ça peut marcher, sous deux conditions, soit on de l'argent, soit on a des réseaux de complicité. Dans ce cas si c'est des réseaux de complicité. Je ne pense pas que la police belge a mal travaillé, mais effectivement quand vous êtes sur un milieu très hostile, très fermé, très clos avec des tas de solutions, il n'est pas évident de trouver l'expertise qui vous amène à la solution", estime l'expert.
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