Attentats à Paris : les dernières 24 heures de François Hollande
Le président français a multiplié les interventions et les réunions depuis les attentats à Paris.
Les drapeaux ont été mis en berne à l'Élysée ce 14 novembre. Un nouveau Conseil des ministres a été convoqué dans l'après-midi. Le deuxième après les attentats kamikazes. Depuis bientôt 24 heures, le chef de l'État n'a pas un instant lâché les reines.
C'est au Stade de France, pendant la rencontre France-Allemagne, que François Hollande comprend ce qu'il se passe, vendredi 13 novembre. Après deux détonations, le chef de l'État est rapidement exfiltré. Il rentre alors au ministère de l'Intérieur où une cellule de crise est en place. Un peu avant minuit, il annonce en direct de l'Élysée ses premières mesures aux Français. L'assaut au Bataclan vient d'être donné. "C'est une horreur. L'État d'urgence sera décrété (...)", annonce-t-il, le ton grave.
"Un acte de guerre"
Un Conseil des ministres exceptionnel est convoqué à minuit à l'Élysée. Les rôles de chacun sont définis. Des décisions sont actées : rétablissement des contrôles aux frontières et renfort militaire à Paris. Ensuite, le chef de l'État décide de se rendre au Bataclan avec Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira. "Nous voulions être là (...) pour dire que nous allons mener le combat, qu'il sera impitoyable (...)", a précisé le chef de l'État.
Une dernière réunion au ministère de l'Intérieur, et François Hollande regagne l'Élysée. Il est 3h30 du matin. Un Conseil de défense est convoqué à 9 heures. Un deuil national de trois jours est décrété. Une minute de silence annoncée pour lundi midi. Le chef de l'État fait alors une troisième déclaration et emploie pour la première fois le mot de "guerre".
François Hollande n'ira pas au G20 dimanche.
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