Salah Abdeslam : un procès sous haute sécurité
Le procès de Salah Abdeslam, le dernier membre du commando du 13 novembre, commence ce lundi 5 février au Palais de Justice de Bruxelles. Il ne comparait pas pour son rôle dans les attentats de Paris, mais pour une fusillade lors de sa cavale en Belgique.
À accusé exceptionnel, mesures exceptionnelles. "Un dispositif de sécurité totalement hors-norme, qui va transformer ce Palais de Justice demain en véritable forteresse", rapporte Valéry Lerouge en direct du Palais de Justice de Bruxelles (Belgique), où comparaîtra demain, lundi 5 février, Salah Abdeslam, le dernier membre du commando des attentats du 13 novembre. "Il s'agit non seulement d'éviter un nouvel attentat, mais aussi d'éviter une tentative d'évasion ou même un suicide", précise-t-il.
Pour l'instance, il n'a jamais répondu aux question des juges
Il est le prisonnier le plus surveillé de France. Une caméra dans sa cellule observe le moindre de ses gestes. Salah Abdeslam passe ses journées à lire, toujours le même livre, qu'il consulte : le Coran. Sa famille lui rend régulièrement visite. Deux heures de face à face durant lesquelles il parle très peu des attentats du 13 novembre. Français d'origine marocaine, Salah Abdeslam, âgé de 28 ans, a grandi à Molenbeek, un quartier de Bruxelles (Belgique), où il s'est radicalisé et où il s'est réfugié après les attentats. C'est là qu'il a été arrêté en mars 2016. Son avocat fait alors savoir que le terroriste est prêt à répondre, mais il n'a jamais répondu aux questions des juges.
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