Attentat de Nice : la Police municipale se confie
La ville de Nice (Alpes-Maritimes) vit un cauchemar depuis l’attentat terroriste qui a coûté la vie à trois personnes dans une église, jeudi 29 octobre. Les policiers municipaux se confient.
Nice (Alpes-Maritimes) est profondément endeuillée et meurtrie vendredi 30 octobre. La veille, un attentat terroriste a entraîné la mort de trois personnes dans une église. Les policiers municipaux témoignent de cette attaque violente. Jeudi, peu avant 9 heures du matin, deux alertes sont données aux policiers : l’une par un passant dans une rue, l’autre via une borne.
Des minutes décisives
"C’est précisément cette borne d’appel qui a été déclenchée par un des témoins, un des paroissiens qui était dans l’église et qui a réussi à s’enfuir", affirme Richard Gianotti, directeur de la police municipale de Nice. Le message arrive ensuite au centre de supervision urbaine de la ville. "Immédiatement, on a des images de la caméra la plus proche qui s’affiche. Le chef de salle qui est ici a pour mission d’aviser le chef de salle qui est à côté pour diligenter les équipes les plus proches", explique Christophe Gardon, responsable adjoint du centre opérationnel de commandement de la police municipale de la ville. Deux policiers sont entrés par la porte centrale et quatre autres par une porte latérale, où le suspect tentait de fuir.
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