Attentat à Nice : le pronostic vital de l'assaillant "reste engagé", a indiqué le procureur antiterroriste

L'homme portait sur lui "un papier de la Croix-Rouge italienne" indiquant qu'il est un "ressortissant tunisien né 1999". 

Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste, lors d\'une conférence de presse, à Paris, le 21 octobre 2020.
Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 21 octobre 2020. (THOMAS SAMSON / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Après l'attaque au couteau qui fait trois morts dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, dans le centre de Nice, le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard a tenu une conférence de presse, jeudi 29 octobre, à 21 heures. Il a rappelé que le parquet national antiterroriste s'était saisi de l'enquête et a fait savoir que le pronostic vital de l'assaillant "reste engagé". 

Plus tôt, depuis Nice, Emmanuel Macron a dénoncé une "attaque terroriste islamiste" et a annoncé augmenter de "3 000 à 7 000" le nombre de militaires déployés sur le sol français. Le plan Vigipirate a par ailleurs été porté "au niveau urgence attentat sur l'ensemble du territoire national"le plus élevé. Suivez la situation dans notre direct.

 L'assaillant est un "ressortissant tunisien né en 1999". Dans sa conférence de presse, le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, a déclaré que l'assaillant était porteur d'un "d'un papier de la Croix-Rouge italienne" indiquant qu'il est un "ressortissant tunisien né 1999". Il a précisé qu'il était "inconnu au fichier national des empreintes digitales". 

Deux femmes et un homme sont morts. Deux personnes sont mortes à l'intérieur de la Basilique de la façon la plus "horrible" qui soit, "comme le professeur" Samuel Paty, a expliqué Christian Estrosi, lors d'une conférence de presse improvisée. La troisième victime s'était réfugiée dans un bar à proximité, où elle a succombé à ses blessures.

 "Nous ne céderons rien", assure Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat s'est exprimé, jeudi après-midi, devant la basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice, quelques heures après l'attaque. "Je veux ici dire le soutien de la Nation toute entière aux catholiques de France et d'ailleurs", a-t-il déclaré, dénonçant "une attaque terroriste islamiste". "Si nous sommes attaqués, une fois encore, c'est pour les valeurs qui sont les notres, pour notre goût de la liberté, pour cette possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur", a-t-il poursuivi. "Et je le dis avec beaucoup de clarté, nous ne céderons rien."

Plan Vigipirate porté au niveau "urgence attentat" sur l'ensemble du territoire. Jean Castex a annoncé aux députés que le niveau de vigilance le plus élevé était activé. "Le niveau urgence attentat peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action", explique le site du gouvernement. "Ce niveau est mis en place pour une durée limitée : le temps de la gestion de crise", précise-t-il. "Il permet notamment d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise."

Renforcement de la surveillance des lieux de culte et des cimetières. Le ministère de l'Intérieur craint "tout acte qui pourrait être commis par mimétisme" après l'attaque au couteau de Nice.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #NICE

23h55 : Après l'attentat de Nice, franceinfo a pu s'entretenir avec Thierry, un homme qui connaissait bien le sacristin assassiné ce matin. Il parle d'un homme "rassurant, sympathique, sécurisant". Voici son témoignage.

23h32 : Les réactions continuent d'affluer après l'attaque terroriste survenue ce matin à Nice. Dans un communiqué officiel, la Mauritanie vient de condamner cet acte "terroriste barbare", "cette opération odieuse comme toute atteinte ou insulte des religions, toute agression contre les innocents au nom de la religion".

23h21 : Emmanuel Macron a annoncé un renforcement de la protection des lieux de culte et des écoles. En quoi consiste le plan "urgence attentat" ? Voici les précisions de France 2.


21h31 : Toujours selon le procureur antiterroriste, l'assaillant "était porteur au moment de son interpellation (...) d'un papier de la Croix Rouge italienne au nom d'un ressortissant tunisien né en 1999. Il ressort des premières investigations que cette identité est bien celle de l'auteur." Il est par ailleurs "inconnu des services de renseignement."

21h32 : A 6h47, l'assaillant est entré dans la gare de Nice où il s'est partiellement changé avant d'en ressortir à 8h13. C'est à 8h29 qu'il est entré dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption. "Il y restera un peu moins d'une demi-heure, période pendant laquelle il s'est attaqué à trois victimes", a rapporté le procureur antiterroriste, revenant sur le déroulement de l'attaque.

21h23 : "Je rappelle que les faits se sont produits il y a quelques heures à peine. Il est donc évident que de nombreuses investigations sont encore en cours notamment afin de déterminer le déroulement du périple meurtrier ainsi que tous les éléments en en lien avec ce dernier."

la conférence de presse du procureur antiterroriste s'est achevée. Jean-François Ricard y a relevé que l'enquête était "particulièrement complexe", expliquant ainsi ne pas souhaiter donner plus d'éléments.

21h27 : Rappelons qu'une enquête a été ouverte notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes de nature terroriste."


21h18 : Le pronostic vital de l'assaillant est toujours engagé, déclare le procureur antiterroriste Jean-François Ricard.

21h16 : "On a retrouvé un Coran et deux téléphones", précise le procureur. A proximité de l'assaillant a été retrouvé "l'arme du crime : un couteau qui présentait une lame de 17 centimètres" et "un sac contenant des effets personnel et à coté deux couteaux non utilisé."

21h13 : "Il ressort des témoignages des primo arrivants que cet homme s'est avancé vers eux de manière menaçante en criant Allah Akbar (...)"

21h09 : Regardez la conférence de presse du procureur antiterroriste après l'attentat survenu ce matin à Nice.

21h06 : Hasard du calendrier, l' retrouve la coupe d'Europe dans son stade, quelques heures après l'attaque qui s'est déroulée dans la basilique ce matin. Les joueurs du club, ainsi que leurs adversaires de l'Hapoel Beer Sheva observent une minute de silence avant le coup d'envoi de la rencontre.

20h37 : Après Donald Trump, c'est au tour de Joe Biden, le candidat démocrate à la Maison Blanche, de témoigner son soutien à la France après l'attentat de Nice. Il promet de "travailler avec les alliés pour prévenir la violence des extrémistes sous toutes ses formes."

20h25 : Trois personnes, deux femmes et un homme, ont été tuées dans une attaque au couteau ce matin à la basilique Notre-Dame, à Nice. L'auteur a été interpellé par la police. Il s'agit de Brahim A, un homme âgé de 21 ans. Voici ce que l'on sait de lui à ce stade.

Trois personnes ont été tuées lors d'une attaque au couteau à Nice, le 29 octobre 2020. (VALERY HACHE / AFP)(VALERY HACHE / AFP)

20h14 : Le président américain Donald Trump a dit sur Twitter être "de tout cœur avec les Français", après l'attentat survenu ce matin à Nice. "L'Amérique est aux côtés de notre plus vieil allié dans ce combat. Ces attaques terroristes d'islamistes radicaux doivent prendre fin immédiatement. Aucun pays, que ce soit la France ou un autre, ne peut plus les tolérer !"

18h38 : Le Premier ministre a d'abord évoqué l'attentat survenu ce matin : J’ai d’ores et déjà décidé de porter le plan Vigipirate à son niveau le plus élevé, c’est-à-dire le niveau 'urgence attentat' sur l’ensemble du territoire national", rappelle-t-il.

17h26 : Changement de programme, à Nice. La conférence de presse du procureur antiterroriste Jean-François Ricard est décalée de 19 heures à 21 heures. Un poil plus pratique, étant donné que la conférence de presse du gouvernement sur les nouvelles mesures sanitaires est, elle, attendue à 18h30.

16h59 : A quoi correspond le plan Vigipirate "urgence attentat" déclenché par le gouvernement après l'attaque au couteau à Nice ? Ce niveau d'alerte, créé sous François Hollande, prévoit des mesures exceptionnelles comme la fermeture des routes et du métro.

16h50 : Le procureur antiterroriste Jean-François Ricard tiendra une conférence de presse sur l'attaque survenue dans la basilique Notre-Dame, à 19 heures.

16h03 : Voici les contenus que vous consultez le plus sur notre site :

Nos explications sur les trois types attestation de déplacement dont il faut munir, selon le type de sortie.


Notre direct sur l'attentat de la basilique Notre-Dame, à Nice.


#NICE Ce que l'on sait de cette attaque au couteau, qui a fait trois morts.

15h54 : Si vous l'avez ratée, vous pouvez revoir en vidéo la brève allocution d'Emmanuel Macron à Nice, il y a quelques minutes.

15h53 : "En France, il n'y a qu'une communauté, c'est la communauté nationale. (...) Nous devons dans ces moments nous unir et ne rien céder à l'esprit de division."

15h42 : Le président mentionne que ces effectifs serviront à assurer une protection renforcée pour les lieux de culte et les écoles.

15h39 : "Nous passerons de 3 000 à 7 000 militaires sur notre sol dans le cadre de l'opération Sentinelle", annonce Emmanuel Macron, qui dénonce "une attaque terroriste islamiste" à Nice.

15h53 : "Je veux d'abord dire le soutien de la nation tout entière, aux catholiques. (...) Aujourd'hui, la nation tout entière se tient au côté de nos concitoyens catholiques."

15h49 : Le président, Emmanuel Macron, s'exprime à Nice, quelques heures après une attaque au couteau qui a fait trois morts. Vous pouvez regarder son intervention en direct.

15h48 : Le glas a sonné à 15 heures dans toutes les églises de France en hommage aux trois victimes de l'attaque au couteau perpétrée dans la matinée dans la basilique Notre-Dame, à Nice.

14h39 : Vous pouvez suivre l'intervention de Jean Castex au Sénat en direct ici.

15h05 : Le Premier ministre, Jean Castex, s'exprime désormais devant les sénateurs. "La vie démocratique que certains souhaitent abattre doit plus que jamais suivre son cours (...) La République doit rester debout", lance-t-il.

14h21 : Le glas sonnera à 15 heures dans toutes les églises de France, a indiqué tout à l'heure la Conférence des évêques, en hommage aux victimes de l'attentat dans la basilique Notre-Dame, à Nice.

14h14 : Après avoir rencontré le maire de Nice, Christian Estrosi, le Président de la République échange désormais avec les forces de sécurité et de secours mobilisées sur place.

(FRANCEINFO)

14h01 : Les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande ont tous deux dénoncé un acte de "barbarie", après l'attentat de Nice. "L'extrême gravité de la situation exige des décisions fortes, immédiates et sans retour", a tweetté Nicolas Sarkozy. "La démocratie est notre arme, elle sera toujours la plus forte face à ses ennemis", a également tweeté François Hollande.

13h55 : Retour à Nice, où Emmanuel Macron est arrivé. Il a rencontré le maire Les Républicains de la ville, Christian Estrosi, et doit ensuite se rendre à la basilique Notre-Dame, où a eu lieu l'attaque qui a coûté la vie à trois personnes.

13h29 : "On espérait continuer le chemin vers la vie et voilà que la mort nous rattrape."

L'archevêque de Rouen s'est exprimé sur franceinfo quelques heures après l'attaque qui a fait trois morts dans la basilique Notre-Dame de Nice. "Il faut absolument que l'on se dise que nous ne sommes pas des ennemis les uns pour les autres".

13h27 : Le Vatican condamne lui aussi l'agression au couteau survenue à Nice ce matin. "C'est un moment de douleur dans une période de confusion. Le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés", indique un communiqué du porte-parole du Vatican, Matteo Bruni. Il précise que le pape François "prie pour les victimes et leurs proches".

13h28 : "On a vu qu’il se passait quelque chose puisqu'ils couraient dans tous les sens. On a entendu quatre à cinq coups de feu".

Des témoins de l'attaque dans la basilique Notre-Dame de Nice, qui a fait au moins trois morts, racontent ce qu'ils ont vu à franceinfo.

(VALERY HACHE / AFP)

13h16 : Les préfets sont également invités à mettre en alerte les élus afin de mobiliser les effectifs de police municipale et les dispositifs de vidéosurveillance. Enfin, ils doivent prendre contact avec l'ensemble des responsables des lieux de culte afin d'identifier les sites les plus sensibles "et les mesures de protection à mettre en oeuvre".

13h10 : Gérald Darmanin demande notamment une vigilance accrue pour prévenir "tout acte qui pourrait être commis par mimétisme".

13h10 : Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux préfets de renforcer "immédiatement" la surveillance des lieux de culte et des cimetières après l'attaque au couteau à Nice, selon les informations recueillies par franceinfo.

13h11 : Et c'est désormais au tour de la Turquie de réagir, en pleine tensions avec la France au sujet de la publication des caricatures de Mahomet et du président turc par Charlie Hebdo. "Nous condamnons fermement l'attaque qui a été commise aujourd'hui (...) et présentons nos condoléances aux proches des victimes", déclare le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. Pour rappel, il y a quelques jours, le président turc, Recep Tayyip Erdogan avait notamment sommé Emmanuel Macron d'arrêter "sa campagne de haine" contre les musulmans.

13h00 : Après Angela Merkel, c'est Boris Johnson qui apporte son soutien à la France. Le Premier ministre britannique s'est dit, dans un tweet en français, "sous le choc" après "l'attaque barbare" de Nice. "Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, et le Royaume-Uni est aux côtés de la France pour lutter contre la terreur et l'intolérance", écrit-il.

12h57 : Voici ce que l'on sait sur les victimes de l'attaque au couteau dans la basilique Notre-Dame de Nice ce matin.

Une femme d'environ 70 ans. Elle a été attaquée à la gorge, quasiment décapitée, précise plusieurs sources à franceinfo. Son corps a été découvert près du bénitier de la basilique Notre-Dame.

Le sacristain, personne laïque employée par le diocèse, âgé d'une cinquantaine d'années, père de deux enfants. Il a également été quasiment égorgé.


Une femme d'une quarantaine d'années, morte à l'extérieur de la basilique après s'être réfugiée dans un café où elle a succombé à ses blessures.

12h51 : Précisons également qu'il s'agit du niveau d'alerte le plus élevé du plan vigipirate.

12h48 : Le niveau "urgence attentat" peut être mis en place "à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action" pour "le temps de la gestion de crise". "Il permet notamment d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise", détaille le gouvernement sur son site.