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Alain Bauer : "les terroristes n'ont pas l'autonomie de la pensée"
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Pour évoquer les questions liées au terrorisme, Francis Letellier reçoit ce vendredi 26 juin sur le plateau du Soir 3 Alain Bauer, criminologue.
Alain Bauer est criminologue et président du Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques. Ce vendredi 26 juin , il est l'invité du Soir 3. Pour lui Yassin Salhi n'est pas un loup solitaire.
"C'est la confirmation d'une catégorie particulière de terrorisme apparu avec Khaled Kelkhal en 1995-1996 (...). J'appelle ça le 'lumpen terroriste', le terrorisme du pauvre, Bernard Cazeneuve appelle ça le terrorisme en libre service. Tous agissent au nom de la même cause avec la même logique, la même mise en scène, la même référence. Ils sont éloignés de leurs bases, mais dans une logique qui a été définie par d'autres et pas par eux mêmes", explique le criminologue Alain Bauer.
Idéologie commune
Pour l'heure, on ne sait pas s’il y a de réelles connexions entre Yassin Salhi et des réseaux islamistes. Un argument qui n'est pas significatif pour le criminologue. "La plupart d'entre eux agissent au nom d'une idéologie commune (...). Ils n'ont pas l'autonomie de la pensée, mais ils peuvent avoir le choix de la date et du moment" pointe le criminologue.
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