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Vidéo Attaque de militaires au Louvre : de Dubaï à Paris, les enquêteurs retracent le parcours du suspect

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Durée de la vidéo : 2 min
Attaque au Louvre : le parcours de l'assaillant
Attaque au Louvre : le parcours de l'assaillant Attaque au Louvre : le parcours de l'assaillant (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Arrivé en France le 26 janvier grâce à un visa touristique , Abdallah El-Hamahmy a loué un appartement dans un quartier huppé de la capitale, avant d'acheter deux machettes dans une armurerie. 

Les enquêteurs pensent avoir identifié le suspect de l'attaque du Louvre. Samedi 4 février, ils sont parvenus à reconstituer une partie du parcours d'Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien de 29 ans, soupçonné d'avoir attaqué un militaire qui patrouillait à proximité du Carrousel du Louvre, à Paris, dans le cadre de l'opération Sentinelle. 

Si le militaire attaqué a pu rejoindre son régiment, vendredi soir, l'assaillant, blessé par des tirs de riposte, est toujours hospitalisé. Ces jours ne sont plus en danger. Il pourra donc vraisemblablement être entendu par les enquêteurs. Ces derniers ont d'ores et déjà des pistes sur son parcours grâce à des indices qu'il a laissés dans son appartement de location, mais aussi sur internet. 

Arrivé sur le sol français avec un visa touriste

Le suspect travaillait aux Emirats arabes unis et vivait à Dubaï. C'est là qu'il a obtenu, auprès de l'ambassade de France, un visa touristique d'un mois, le 30 octobre. Le 26 janvier, il prend l'avion en direction de Paris, où il loue une voiture et un appartement dans le 8e arrondissement, à deux pas de l'avenue des Champs-Elysée. Coût de la location : 1 700 euros la semaine. 

Dans une armurerie parisienne, il débourse 680 euros en liquide pour obtenir deux armes, des machettes. S'il avait eu l'air "louche", explique le vendeur, interrogé par France 2, "on ne les lui aurait pas vendues". 

Dans l'appartement qu'occupe l'homme, les enquêteurs ont retrouvé, par ailleurs, "deux étuis correspondant aux machettes utilisées par l'assaillant", a indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins, lors de sa première conférence de presse, vendredi soir. 

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