Cet article date de plus de trois ans.

Seine-Saint-Denis : un adolescent de 15 ans tué par balle devant une maison de quartier à Bondy

Deux individus qui circulaient sur un scooter sont activement recherchés.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les tirs ont eu lieu à travers la boîte aux lettres de l'Espace Nelson-Mandela, à Bondy (Seine-Saint-Denis). (GOOGLE STREET VIEW)

Un adolescent est mort, vendredi 26 février, dans une maison de quartier de Bondy (Seine-Saint-Denis), près de Paris, ont appris franceinfo, France Télévisions et France Bleu Paris. Selon les informations de franceinfo, le garçon, âgé de 15 ans, a été tué par balle par des tirs provenant d'individus à scooter, dans l'Espace Nelson-Mandela situé rue Auguste-Blanqui.

Les tirs ont eu lieu à 17h10, à travers la boite aux lettres de la maison de quartier. L'adolescent a été touché à la poitrine et est mort vers 18h45. Les deux suspects à scooter ont pris immédiatemment la fuite et sont activement recherchés ce vendredi soir, selon une source policière.

L'enquête confiée à la PJ

De source proche du dossier, la victime était connue pour fréquenter les points de vente de stups des quartiers nord de Bondy. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny et confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93).

Sur Twitter, le maire de Bondy Stéphen Hervé (LR) parle d'un "terrible drame" : "C'est un acte intolérable, rien ne peut le justifier. Une telle horreur est d'autant plus odieuse qu'elle s'attaque à nos valeurs républicaines et à notre jeunesse, puisqu'elle a été commise au sein d'un batiment municipal." Le maire a également annoncé qu'une "cellule de soutien a été mise en place pour les témoins et l'entourage de la victime, profondément choqués."

Cette semaine, la région parisienne a été marquée par la mort de deux adolescents de 14 ans en Essonne, une fille et un garçon poignardés lors de rixes différentes entre jeunes de bandes rivales.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.