Cet article date de plus de huit ans.

Roissy : 80.000 euros de cactus saisis par les douaniers

Les douaniers de l'aéroport de Roissy ont saisi 369 spécimens rares de cactus en provenance du Mexique,  à la fin du mois d'août. La valeur marchande de cette "prise" s'élève à 80.000 euros. 

Article rédigé par Anne-Laure Barral
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Saisie de 369 cactus rares par les douanes françaises fin août 2016. (DR / DOUANES FRANÇAISES)

Voilà une saisie qui ne manque pas de piquant. À l'aéroport de Roissy, les douanes françaises ont intercepté fin août 369 cactus rares en provenance du Mexique et dont le commerce est strictement interdit. La valeur marchande de la saisie s'élève à 80.000 euros. Ces cactus en forme de boule font l'objet d'un trafic dans le milieu des collectionneurs chinois qui s'arrachent ces pièces aux très belles fleurs rosées. 

Ces plantes, très prisées par certains collectionneurs mais protégées par la convention CITES, ont été confiées au Muséum national d’Histoire naturelle. (Douanes françaises)

Le 23 août, en contrôlant une caisse dans le terminal postal, les douaniers découvrent 274 spécimens de quelques centimètres. En une semaine, ils saisissent six colis en provenance de Mexico et à destination de Hongkong. Les derniers étaient cachés... dans un seau de plage pour enfant.

Des espèces en voie d'extinction

Ne disposant d'aucun papier prouvant que ces cactus ont été récupérés légalement, les douaniers demandent l'expertise d'un spécialiste du Muséum d'histoire naturelle, qui leur confirme qu'ils ont affaire à des espèces végétales très rares et en voie d'extinction. Probablement volés dans un parc naturel, ces cactus mettent près de 200 ans à atteindre une taille de 15 centimètres. 

Cette "prise" est une première pour les douanes françaises. Il y a quelques années, les douanes allemandes avaient elles saisi 1800 cactus mexicains.

Saisie de cactus rares conservés aux serresdu MHN à l'arboretum de Chèvreloup (Douanes françaises)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.