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Bagarre contre Kaaris à Orly : "Rien ne justifie un maintien en détention de Booba"

"La détention provisoire est l'ultime recours", rappelle Yann le Bras, l'avocat de Booba, qui demande à sortir de prison dans l'attente de son procès. Le rappeur doit être jugé aux côtés de Kaaris pour leur bagarre à l'aéroport d'Orly.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le rappeur Booba lors d'un concert à Libreville (Gabon), le 13 janvier 2017. (GABRIEL BOUYS / AFP)

"Rien ne justifie un maintien en détention de Booba", affirme son avocat, maître Yann le Bras, invité de franceinfo mardi 21 août, après la bagarre qui l'a opposé à Kaaris à l'aéroport d'Orly mercredi 1er août. Les deux rappeurs sauront jeudi s'ils restent ou pas en prison dans l'attente de leur procès, programmé le 6 septembre. Ils demandent à être libérés et placés sous contrôle judiciaire.

Pour Me Le Bras, "la question c'est : est-ce qu'on peut faire autrement que d'aller en prison ? Nos textes disent que si on peut faire autrement, on doit faire autrement. La détention provisoire est l'ultime recours, lorsque c'est l'unique moyen [de préserver] la procédure."

Aucun risque de pression ou de vengeance, selon l'avocat

L'avocat de Booba nie tout risque de pression dans ce dossier, risque qui pourrait motiver un maintien en détention de son client. "Le risque de pression est à écarter dans ce dossier. Il n'y a pas de pression sur des témoins, il y a des pressions sur des vidéos, ironise-t-il. Tout a été filmé, donc il n'y a pas de risque de pression sur des témoins ou des victimes. Les choses sont parfaitement carrées."

La règle doit s'appliquer à tous y compris quand on est rappeur et que l'on a éventuellement des moments de violence ou des textes qui ne sont pas forcément appréciés par tous.

Maître Le Bras

à franceinfo

L'avocat balaye aussi tout risque de vengeance car "l'enjeu professionnel pour l'un comme pour l'autre, c'est d'avoir un comportement complètement irréprochable, y compris sur les réseaux sociaux." Selon Me Le Bras, ils n'aspirent qu'à "reprendre leur attitude normale de chefs de famille, de travailleurs, d'employés pour certains et, pour Booba, de chef d'entreprise."

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