Puy-de-Dôme : trois gendarmes ont été tués, l'auteur présumé des tirs est mort
Les militaires ont été visés par des tirs lors d'une "une opération de gendarmerie qui s'inscrit dans un cadre de violence intrafamiliale", a ajouté la préfecture du Puy-de-Dôme.
Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé près de Saint-Just (Puy-de-Dôme), dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre, a indiqué le parquet de Clermont-Ferrand à l'AFP. Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d'Ambert, ont été visés par des tirs alors qu'ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d'une maison. L'auteur présumé des coups de feu "a été retrouvé mort", a annoncé mercredi matin le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
"C'est une opération de gendarmerie qui s'inscrit dans un cadre de violence intrafamiliale qui a connu des suites toujours en cours de développement", a ajouté la préfecture du Puy-de-Dôme. Les gendarmes sont intervenus après avoir été alertés pour des faits de violence sur conjoint. Peu après minuit, après avoir tenté de s'approcher de la maison où la femme menacée se trouvait, deux militaires ont été visés par des tirs. L'un d'eux a succombé à ses blessures et le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d'Ambert.
La maison du forcené "totalement détruite par l'incendie"
Après avoir mis le feu à sa maison, l'auteur présumé des coups de feu a de nouveau tiré sur les gendarmes présents aux abords de l'habitation, faisant deux nouvelles victimes parmi les militaires, a ajouté le parquet de Clermont-Ferrand. La femme menacée a pu être mise en sécurité.
Le maire de Saint-Just, François Chautard, a expliqué sur BFMTV que "l'opération est toujours en cours", précisant que le GIGN se trouvait sur place. Selon l'élu, la maison a "été totalement détruite par l'incendie", malgré l'intervention des pompiers pour tenter de maîtriser les flammes.
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