Cet article date de plus d'un an.

Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : le début de l’enquête dévoile un suspect au profil dépressif

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : le début de l’enquête dévoile un profil dépressif
Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : le début de l’enquête dévoile un profil dépressif Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : le début de l’enquête dévoile un profil dépressif (France 2)
Article rédigé par France 2 - N.Perez, A.Lay, D.Basier, P.Aubert, T.Breton, France 3 Nouvelle-Aquitaine, @RevelateursFTV, J.Cohen-Olivieri
France Télévisions
France 2
Placé en garde à vue après avoir poignardé mortellement sa professeure d’espagnol, mercredi 22 février, Tom P. a effectué ses premières déclarations à la police. Il a évoqué une “petite voix qui lui [parlait]” et avait fait une tentative de suicide en octobre.

Qui est l’adolescent de 16 ans entendu depuis mercredi 22 février par la police et accusé d’assassinat ? Scolarisé depuis septembre 2022 au lycée Saint Thomas D’Acquin, le procureur de la République de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Jérôme Bourrier, décrit un bon élève, intelligent et en apparence sans problème, mais ses premières déclarations posent question. “Le mis en cause a mis en avant une petite voix qui lui parle, un être qu’il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique et qui l’incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat”, a fait savoir le procureur de la République  lors d’une conférence de presse.

Un placement en détention provisoire requis

Le début de l’enquête dévoile le visage d’un enfant dépressif. Tom P. avait fait une tentative de suicide en octobre 2022, était sous antidépresseurs et suivi par un psychiatre. En garde à vue, un expert psychiatre l’a examiné, mais n’a décelé aucune maladie mentale. Dans ses déclarations, l’élève parle aussi d’un traumatisme et dit avoir été harcelé pendant ses années au collège dans un autre établissement. L’enquête se poursuit pour essayer de comprendre pourquoi le lycéen a commis ce geste. Selon le procureur, il est responsable de ses actes, sous réserve de nouvelles expertises psychiatriques. Le magistrat a requis son placement en détention provisoire à l’issue de sa garde à vue.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.