Plaisance : la police des mers
En période de vacances, dans le cap d'Antibes dans les Alpes-Maritimes, les affaires maritimes et les gendarmes veillent au respect du code maritime.
Comme sur la route, mais en pleine mer, la police veille au flagrant délit de vitesse excessive. À moins d'1 kilomètre des côtes du cap d'Antibes (Alpes-Maritimes), la zone est dangereuse et les bateaux ne doivent pas naviguer à plus de 10 noeuds. "Sachez que c'est de la prévention, vous ne serez pas verbalisé, mais la prochaine fois il y aura une procédure", explique le policier à un plaisancier qui naviguait trop vite. Avec les affaires maritimes d'un côté et les gendarmes de l'autre, les contrôles se multiplient, notamment pour surveiller les zones de baignade.
1 300 personnes sauvées au cours d'opérations
90 % des infractions en méditerranée sont commises entre mai et septembre. Il faut savoir doser en fonction des situations "c'est un moniteur de ski nautique, si je dresse un procès-verbal il risque de ne plus pouvoir travailler" explique un gendarme. Pour avoir coupé la route au bateau des gendarmes, un plaisancier, lui, risque un retrait de permis pendant plusieurs mois, jusqu'à 3 750 € d'amende et six mois de prison. Chaque année en méditerranée, près de 30 personnes trouvent la mort et 1 300 sont sauvées au cours d'opérations en mer.
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