Mort dans une collision avec la police en Seine-Saint-Denis : "À ce stade, je n’ai aucune raison de ne pas croire mes effectifs", déclare Laurent Nuñez
Le préfet de police de Paris défend ses troupes trois jours après la collision mortelle entre un jeune homme à scooter et une voiture de police à Aubervilliers. "À ce stade, je n’ai aucune raison de ne pas croire mes effectifs", a déclaré vendredi 15 mars Laurent Nuñez devant la presse. Mercredi, un jeune homme en scooter est mort dans une collision avec une voiture de police après un refus d'obtempérer à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis. Son passager a été légèrement blessé. Sa garde à vue a dû être levée le temps des soins.
Jeudi, le parquet de Bobigny indiquait que "l'ensemble des vidéos de voie publique [avaient] été récupérées" et que "les premières exploitations confirm[aient] que le véhicule de police [avait] dû se déporter de sa file de circulation, en raison d'une priorité non respectée d'un véhicule en cours d'identification". C'est ainsi que le véhicule de police "s'est retrouvé face au scooter qui arrivait en sens inverse à vive allure après avoir déboîté pour doubler". Une version également confirmée par les images de vidéo surveillance de l'accident diffusées jeudi soir par France 2.
La situation sous contrôle à Aubervilliers, selon le préfet
Laurent Nuñez affirme quant à lui que "cette vidéo corrobore en tout point ce que m’ont décrit mes effectifs" et qu'il n'a donc "aucune raison de remettre en cause la version de [ses] policiers". Le préfet de police se dit "en totale solidarité avec [ses] effectifs" et ne laissera "pas dire que c’est un acte volontaire".
Enfin, Laurent Nuñez assure ne pas craindre "d’éventuels débordements à Aubervilliers" mais promet d'être tout de même "attentif la nuit prochaine comme nous l’avons été les deux dernières nuits". Le préfet de police rappelle également devant la presse que 336 refus d'obtempérer ont été comptabilisés depuis le début de l'année à Paris et en petite couronne, un chiffre qu'il "déplore".
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