Manifestations anti-bassines : qui est responsable des violences ?
Lundi 27 mars, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), deux jours après les affrontements entre les manifestants anti-bassines et les forces de l’ordre, autorités et organisateurs continuent de se renvoyer la responsabilité des violences. Outre les cocktails Molotov, sur place les enquêteurs ont saisi une dizaine de couteaux, des mortiers d’artifice, des grenades. 47 gendarmes et 200 manifestants ont été blessés, samedi 25 mars.
De nombreux blessés
Certains militants ont été surpris par la façon dont le face à face a dégénéré. L’un d’eux témoigne : "Je me suis fait canarder par les forces de l’ordre. J’ai pris une grenade de désencerclement dans l’œil. Je suis complètement choqué de cet état de guerre." Lundi 27 mars, le gouvernement dénonce un déferlement de violence de la part des assaillants ultra organisés et déterminés. Les forces de l’ordre sont aussi mises en cause, accusées par les organisateurs d’avoir ralenti voire entravé l’arrivée des secours. Un manifestant de trente ans se trouve toujours entre la vie et la mort.
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