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Vidéo Le jeune homme tué à Nantes par un CRS "ne méritait pas de mourir", dénonce Mélenchon

Le chef de file de La France insoumise considère que le policier auteur du coup de feu mortel "a gravement manqué à son devoir".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des pompiers éteignent un incendie de voiture, dans le quartier du Breil, le 8 juillet 2018, à Nantes (Loire-Atlantique). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

"Je suis contre la violence, je suis contre toutes les violences, mais je ne veux pas qu'on m'utilise pour faire le chien de garde" et stigmatiser les émeutiers. Pour Jean-Luc Mélenchon, les nuits de violences à Nantes après la mort d'un jeune homme tué lors d'un contrôle de police sont le symptôme de "l'exaspération" d'une "population maltraitée".

Pour le député des Bouches-du-Rhône, le jeune homme tué, qui était recherché par la police, "ne méritait pas de mourir", et le policier auteur du coup de feu mortel "a gravement manqué à son devoir". Le chef de file de La France insoumise s'en est expliqué au micro du "Grand Rendez-vous" d'Europe 1-Les Echos-CNews, dimanche 8 juillet.

"Il faut voir les enchaînements qui conduisent" aux violences, a estimé l'élu. "Le point de départ, c'est une population qui est maltraitée et qui ensuite se trouve confrontée à des forces de l'ordre exténuées, trop armées, et [qui] en viennent à des gestes qu'ensuite toute la profession déplore."

"Quand les gens sont moins malheureux, ils sont moins méchants"

"Quand on est dépositaire de l'autorité publique, de la violence légitime de l'Etat et qu'on est armé, on a un devoir particulier, on n'est pas dans un rodéo, on n'est pas dans un roman de cow-boys", a dénoncé Jean-Luc Mélenchon. "Premièrement [le policier] a tiré (...), deuxièmement il a menti, et qui sont ceux qui ont menti avec lui et qui étaient là et qui ne l'ont pas dit ? Vous comprenez pourquoi, après, vous avez des explosions de violence par des gens qui sont outrés par une telle accumulation." Et de conclure : "Je continue à considérer que quand les gens sont moins malheureux, ils sont moins méchants."

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