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Chanteloup-les-Vignes : Edouard Philippe attribue les violences urbaines à "une petite bande d'imbéciles et d'irresponsables"

Le Premier ministre a lié les incidents survenus dans la ville aux actions entreprises par les forces de l'ordre pour y endiguer le trafic de stupéfiants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Edouard Philippe lors d'un déplacement à Saint-Ouen, sur l'un des sites des Jeux Olympiques de 2024, le 4 novembre 2019. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le Premier ministre Edouard Philippe a fustigé, lundi 4 novembre, le groupe de jeunes qui a pris pour cible samedi des policiers et un chapiteau de cirque lors d'une soirée de violences urbaines à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). "Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents. (...) Je crois qu'en vérité, il s'agit d'une petite bande d'imbéciles et d'irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses", a dénoncé le chef du gouvernement en marge d'un déplacement en Seine-Saint-Denis.

Le Premier ministre a également évoqué des "tensions en partie liées à l'effort très intense que nous livrons s'agissant des trafics de stupéfiants""Nous sommes parfaitement conscients de ce que lorsque nous bousculons les trafics de stupéfiants, cela crée des tensions. (...) Mais nous sommes déterminés à faire en sorte que ce trafic puisse cesser et à faire en sorte que l'ordre puisse être respecté et rétabli", a ajouté Edouard Philippe, qui a voulu apporter un "message de soutien" aux élus locaux et à la population mais aussi un "message de fermeté à l'égard" des auteurs de ces violences.

Deux policiers blessés, deux suspects interpellés

L'émotion était toujours vive lundi à Chanteloup-les-Vignes, ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Paris, où les forces de l'ordre, prises à partie par "une trentaine de jeunes" selon une source policière ont essuyé des jets de projectiles ou des tirs de mortiers jusqu'à 23 heures samedi soir. La police compte deux blessés légers dans ses rangs et deux suspects ont été interpellés.

L'incendie du chapiteau, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il y a un an, s'est déclenché vers 22h30. La maire Catherine Arenou (divers droite) a déploré que cette ville de grande banlieue parisienne soit la proie d'agressions diverses et variées depuis plusieurs jours, évoquant les coupures quotidiennes d'éclairage public, provoquées depuis un mois par certains jeunes dans le quartier sensible de la Noé.

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