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Vol de cocaïne à la PJ de Paris : trois policiers présentés aux juges d'instruction

L'un est un membre de la brigade des "Stups'". Les deux autres étaient en poste dans le 19e arrondissement de Paris.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'entrée du 36, Quai des Orfèvres, à Paris, le 2 août 2014. (BERTRAND GUAY / AFP) (JACQUES DEMARTHON / AFP)

L'enquête sur le vol de 52 kilos de cocaïne survenu en juillet à la PJ de Paris, s'accélère. Trois policiers interpellés dans la semaine ont été déférés samedi 31 janvier à l'issue de leur garde à vue, selon une source judiciaire. Les trois fonctionnaires de police risquent une mise en examen.

L'un est un membre de la brigade des "Stups'". Les deux autres étaient en poste dans le 19e arrondissement de Paris. Le parquet de Paris requiert le placement d'un de ces deux derniers en détention provisoire, et des contrôles judiciaires pour les deux autres, selon la source judiciaire.

Au total, six personnes sont à ce jour mises en examen, dont l'ex-membre de la brigade des stupéfiants de Paris Jonathan G., toujours soupçonné d'avoir dérobé la drogue.

Des mouvements de fonds suspects

D'une valeur estimée à la revente à deux millions d'euros, la cocaïne était entreposée au fameux 36, quai des Orfèvres, dans une salle des scellés où s'était rendu Jonathan G. "sous des prétextes futiles" avant le vol perpétré dans la nuit du 24 au 25 juillet. Cette nuit-là, une policière l'avait vu sortir du "36" avec des sacs pleins à ras bord. L'ex-brigadier avait été arrêté peu après, mis en examen, puis finalement écroué le 6 août.

Le 16 janvier, quatre proches du suspect ont été à leur tour mis en examen, parmi lesquels l'épouse de Jonathan G., son frère qui est lui aussi policier, et un autre fonctionnaire de police. Un sixième suspect a été mis en examen en début de semaine.

Les investigations avaient notamment visé le train de vie du principal suspect. Une enquête financière avait révélé un "patrimoine immobilier" et des "mouvements de fonds" peu "en rapport avec un salaire de brigadier", selon des sources policières. La drogue, elle, n'a jamais été retrouvée.

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