Cet article date de plus de neuf ans.
Attentats de Paris : des perquisitions administratives trop musclées ?
Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
France 2 s'intéresse à l'une des nombreuses perquisitions administratives menées par les forces de l'ordre. Une opération un peu trop musclée...
Il est 20h30, à Saint-Ouen l’Aumone, samedi 21 novembre, quand plusieurs dizaines de policiers armés de fusils à pompe font irruption dans un restaurant. Le propriétaire est atterré. "C'est impressionnant. Vous voyez quarante policiers débarquer d'un coup. On ne sait pas ce qu'ils cherchent", explique choqué Yvan Agac, propriétaire de l'établissement. Au sous-sol, ils défoncent une première porte à coups de bélier, deux autres suivront. Ils ne prennent pas la peine de s'assurer qu'elles sont bien fermées.
Des fouilles "sans conviction"
Les policiers sont intervenus dans le cadre d'une perquisition administrative dont l'ordre stipule : "il existe des raisons sérieuses de penser que se trouvent des personnes, armes ou objets liés à des activités à caractère terroriste".
Dans le bureau, après avoir tout fouillé et jeté à terre "sans conviction", les agents signifient au restaurateur "que tout est terminé. Ils me disent que finalement ils n'ont rien trouvé, que je n'irai pas en garde à vue, et ils me souhaitent une bonne soirée et s'en vont". Interrogé sur la question, Bernard Cazeneuve a promis que toute bavure serait fermement sanctionnée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.