Services publics : comment lutter contre la radicalisation de certains fonctionnaires ?
Un rapport parlementaire datant du mois de juin dernier analysait la radicalisation dans les services publics. Quels sont les chiffres en la matière ?
Au lendemain de l'attentat de Charlie Hebdo en 2015, Mickaël Harpon s'était ouvertement réjoui devant ses collègues. Une note adressée au ministre de l'Intérieur deux jours après les meurtres évoque une "vive querelle" entre voisins de bureau, mais cette dispute n'a fait l'objet d'aucun rapport écrit, ni d'avis auprès de la hiérarchie.
30 cas suspects au sein de la police
Comme Mickaël Harpon, combien de radicalisés sont passés à travers les mailles du filet ? Ces dernières années, plusieurs cas ont été signalés, comme celui de Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan, ancien conducteur de bus à la RATP. En 2015, une gendarme a été révoquée. Elle était affectée dans un service de renseignement à Rosny-sous Bois (Seine-Saint-Denis). Elle était suspectée d'avoir aidé son compagnon, un proche d'Amedy Coulibaly, l'auteur de la prise d'otages de l'hyper Cacher. En tout, selon un rapport parlementaire, on compterait une trentaine de cas au sein des forces de l'ordre, plus une quinzaine de cas à la préfecture de police de Paris.
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