Policiers : deux agents radicalisés désarmés
Après l'attaque meurtrière à la préfecture de police de Paris jeudi 3 octobre, la radicalisation au sein même des forces de l'ordre est au cœur de tous les débats. Deux agents ont été désarmés.
Deux agents de police considérés comme radicalisés ont été désarmés. Le premier, un capitaine, avait été repéré dès 2011 après son mariage avec une avocate musulmane. "Son comportement avait changé. Il priait au bureau, refusait tout contact avec ses collègues féminines, mais une enquête interne avait jugé que certes, l'homme était très religieux, mais qu'il n'était pas radicalisé", rapporte la journaliste Emmanuelle Lagarde depuis la préfecture de police de Paris. Par conséquent, il avait été affecté à un service moins sensible. L'attentat du jeudi 3 octobre a néanmoins ravivé les inquiétudes de certains de ses collègues et l'homme a été suspendu.
Une vingtaine de policiers signalés
Le deuxième agent désarmé est un gardien de la paix qui travaille en région parisienne. "Lui avait été repéré en 2018, au point même d'être révoqué, mais il a gagné en justice sa réintégration dans les rangs de la police", poursuit Emmanuelle Lagarde. Il a également été suspendu au cours de la semaine. "D'après nos informations, on estime que sur tout le territoire français, une vingtaine de policiers ont été signalés pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale", conclut la journaliste.
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