Deux jours après l'attaque mortelle au couteau à la préfecture de police de Paris, l'affaire prend une dimension politique. L'opposition a choisi sa cible, en la personne de Christophe Castaner. "Aussi bien Les Républicains que le Rassemblement national demandent samedi 5 octobre la démission de Christophe Castaner. Un appel pressant rejeté vendredi soir : l'Élysée, comme Matignon, affiche leur soutien total au ministre de l'Intérieur", explique la journaliste Hélène Hug, en duplex depuis la place Bauveau, à Paris.Des déclarations trop précipitées ?"J'ai toute confiance en Christophe Castaner, qui a fait état de ce qu'il savait au moment où il s'est exprimé", a déclaré Édouard Philippe dans une interview à paraître dans Le Journal du Dimanche. Au sein de l'exécutif, toutefois, on dénonce de la petite politique. 'On n'est pas dupes', dit-on, même si certains considèrent tout de même que Christophe Castaner pêche parfois par imprudence, en s'exprimant de manière souvent trop précipitée", conclut-elle.