Attaque à la préfecture de police de Paris : un choc et des questions
Au lendemain de l'attaque au couteau à la préfecture de police de Paris, survenue jeudi 3 octobre, on ne connaît toujours pas les motivations de l'assaillant. Avait-il prémédité son geste ? Son profil se précise. Vendredi matin, l'émotion était très forte.
Derrière les murs de la préfecture de police de Paris, dans la cour intérieure, l'émotion des fonctionnaires se fait sentir. Une minute de silence est observée, vendredi 4 octobre, en hommage aux quatre personnes tuées jeudi à l'arme blanche par l'un des leurs. Auparavant, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, arrivait à la préfecture pour présider ce moment de recueillement. C'est un drame sans précédent dans cette forteresse policière. Le pronostic de l'agent blessé n'est plus engagé. Une nouvelle rassurante qui ne dissipe pas les interrogations.
Terrorisme ou coup de folie ?
Mickaël H. a-t-il prémédité son acte ? Il y a une certitude : le quadragénaire, sourd à 70%, a tué avec un couteau de cuisine. Jeudi soir, de nombreux éléments ont été saisis à son domicile. Son matériel informatique permettra-t-il de connaître ses motivations profondes ? S'agit-il de terrorisme, d'un conflit avec sa hiérarchie, d'une peine de cœur, d'un coup de folie ? Dans le quartier où vivait le couple, à Gonesse (Val-d'Oise), les voisins décrivent un profil plutôt sans histoire. L'enquête est ouverte pour des chefs d'homicide volontaire. À ce stade, la qualification terroriste de l'attaque n'est pas retenue.
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