Attaque à la préfecture de police de Paris : Castaner reconnaît des "failles"
Aurait-on pu éviter la tuerie à la préfecture de police de Paris ? Comment l'informaticien Mickaël Harpon a-t-il pu passer entre les mailles du filet alors qu'il avait basculé dans la radicalisation ?
Christophe Castaner l'avoue : la tuerie à la préfecture de police de Paris a bien mis en évidence des failles. "Evidemment qu'il y a eu des dysfonctionnements", reconnaît le ministre de l'Intérieur. Il a déploré le fait qu'aucun signalement ne soit remonté à la hiérarchie en 2015, lorsque Mickaël Harpon avait justifié dans son service l'attaque de Charlie Hebdo. Deux de ses collègues avaient signalé son comportement à un policier spécialisé.
Un informaticien intégré et bien noté
"Le policier en charge de la radicalisation les a rencontrés. Il leur a demandé expressément s'ils voulaient faire un signalement administratif pour que nous mettions en place un système de criblage. Ils auraient décidé de ne pas faire de signalement", précise Christophe Castaner. Dans une note sur laquelle s'appuie le ministre de l'Intérieur, il est précisé que Mickaël Harpon était bien noté et intégré.
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