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Perpignan : un enfant de 7 ans présentant des traces de congélation retrouvé mort dans un appartement

Une enquête a été ouverte, notamment pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans". Son père et son oncle ont été placés en garde à vue.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une voiture de police à Perpignan (illustration). (ARNAUD LE VU / HANS LUCAS / AFP)

Le corps d'un enfant de 7 ans présentant des traces de congélation a été retrouvé dans un appartement de Perpignan (Pyrénées-Orientales), jeudi, ont appris franceinfo et France Télévisions auprès du parquet de la ville et de sources policières, vendredi 15 septembre. Une enquête a été ouverte, notamment pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans", et deux hommes ont été placés en garde à vue.

La découverte a eu lieu après qu'un homme a appelé les pompes funèbres, jeudi, pour demander comment inhumer seul un enfant, a appris France Télévisions de source policière. L'entreprise a prévenu la police, qui s'est rendue dans l'appartement du père de famille. Sur place, après avoir enfoncé la porte à l'aide d'un bélier, ils ont découvert le père de l'enfant, qui s'était ligoté pour simuler une agression, ajoute la même source. Le corps de son fils a été retrouvé dans la baignoire de la salle de bain, présentant des traces pouvant correspondre à une congélation, selon plusieurs sources à franceinfo.

Les deux sœurs du petit garçon, âgées de deux et trois ans, ont été admises à l'hôpital. Elles portent "des traces de traumatismes multiples", précise le parquet.

Deux hommes de la famille placés en garde à vue

Le mis en cause et un autre membre de la famille, nés en 1995 et 1990, ont été placés en garde à vue jeudi, selon le parquet. Ils ont tous les deux déjà été condamnés. Le père de l'enfant est connu pour des violences intrafamiliales, selon une source policière à France Télévisions. L'autre homme est le frère du père, selon la même source.

L'enquête, également ouverte pour "tentative de meurtre", "violences sur mineures de moins de 15 ans par ascendant", "recel de cadavre", "faux et usage de faux" et "séquestration", a été confiée à la police judiciaire de la ville et à la brigade criminelle du commissariat de Perpignan, précise le parquet.

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