Quatre arrestations en Grèce dans l'enquête sur les attentats déjoués en Belgique
Les services de police cherchent à vérifier si Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé de cette cellule, se trouvent parmi les quatre personnes arrêtées.
L'enquête sur les attentats déjoués en Belgique progresse. Au moins quatre hommes ont été arrêtés samedi 17 janvier à Athènes (Grèce), selon une source policière. La présence parmi elles d'Abdelhamid Abaaoud, un Belge d'origine marocaine identifié par les médias belges comme le cerveau présumé de la cellule démantelée jeudi, n'est pas encore confirmée. Mais, selon l'agence Associated Press (en anglais), il figure bien parmi les personnes arrêtées.
Les arrestations se sont déroulées en milieu de journée dans un quartier central d'Athènes, à Pangrati, a-t-on ajouté la source policière sans préciser depuis combien de temps et de quelle façon les suspects avaient été localisés. Des téléphones portables ont été saisis.
Un projet d'attentats commandité depuis la Grèce
Agé de 27 ans, Abdelhamid Abaaoud apparaît notamment dans une vidéo où le groupe Etat islamique se vante de commettre des atrocités. Activement recherché par les services de renseignement européens et américain, il aurait notamment communiqué avec les deux suspects tués à Verviers en passant des appels depuis la Grèce, affirme la chaîne de télévision flamande VTM.
Un vaste coup de filet a été mené jeudi soir dans plusieurs communes belges afin de démanteler une cellule islamiste qui prévoyait de "tuer des policiers sur la voie publique et dans des commissariats" par le biais d'attentats "dans tout le pays", selon le parquet fédéral. Deux jihadistes présumés ont été tués lors de cet assaut à Verviers (est) où ils avaient établi une cache.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.