Cet article date de plus de dix ans.

Mort de Corentin : trois chirurgiens sont intervenus

L’opération de l’appendicite du petit garçon qui s'est terminée avec son décès dans une clinique de Metz a nécessité l'intervention des trois chirurgiens dont on ne connait pas le rôle exact.
Article rédigé par Olivier Boy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Trois chirurgiens sont intervenus pour l'opération de l'appendicite de Corentin © MaxPPP)

L’hôpital-clinique Claude Bernard de Metz a confirmé ce mercredi que trois chirurgiens sont intervenus au chevet du garçon de onze ans, mort des suites d’une opération de l’appendicite, le 2 novembre. Ces trois praticiens étaient assistés par autant de médecins anesthésistes et du personnel paramédical. L’établissement privé n’a pas précisé quels gestes sont à attribuer à l’un ou l’autre des chirurgiens, laissant aux enquêteurs le soin de le déterminer.  

A LIRE AUSSI  ►►►La famille de l'enfant porte plainte

Un déroulement de l'opération catastrophique

La clinique a confirmé que le jour de l’opération tout a été fait pour sauver l’enfant. Trois chirurgiens sont intervenus, pour opérer et ensuite pour tenter, mais en vain, de sauver le jeune garçon. L’établissement confirme en partie les informations du journal Le Républicain Lorrain, qui a détaillé mercredi un scénario dramatique. Une erreur aurait été d’abord commise par le premier chirurgien, qui en pratiquant une cœlioscopie aurait touché l’aorte abdominale de la victime. Un deuxième chirurgien serait intervenu, touchant lui le foie de l’enfant. Le troisième chirurgien arrivé en urgence absolue n’aurait rien pu faire. 

Les derniers élements de l'enquête détaillés par Olivier Boy

Plusieurs enquêtes en cours

Une autopsie du corps de l’enfant a été pratiquée la semaine dernière et aucune date n’a été donnée pour les résultats des multiples expertises. Selon France Bleu Lorraine Nord, une information judiciaire contre X pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Metz, qui reste très discret.

La clinique privée où s'est déroulée l'opération a aussi mené une enquête interne. Elle a remis son rapport à l'Agence régionale de santé (ARS) de Lorraine et dossier médical et administratif sera transmis à la justice. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.