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Mort d'Adama Traoré : quatrième nuit consécutive de violences dans le Val-d'Oise

Depuis la mort du jeune homme, lors de son interpellation, les nuits sont ponctuées de violences dans ce secteur à la frontière entre l'Oise et le Val-d'Oise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un gendarme intervient à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), le 22 juillet 2016. (THOMAS SAMSON / AFP)

Dix personnes ont été interpellées dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 juillet dans le Val-d'Oise, où les forces de l'ordre ont été prises pour cible pour la quatrième nuit consécutive depuis la mort d'Adama Traoré. Vendredi après-midi, une marche en mémoire du jeune homme, mort mardi lors de son interpellation, avait rassemblé au moins 1 500 personnes sans incident dans la commune de Beaumont-sur-Oise, d'où il était originaire.

La nuit a été marquée par des tirs de mortiers artisanaux et de chevrotine. Un photographe de l'AFP sur place a été témoin de ces tirs. Quatre gendarmes ont été "blessés très légèrement", indique la préfecture, qui recense par ailleurs un incendie dans une entreprise de palettes, ainsi que dix véhicules et des poubelles brûlés.

Bavure ou affection médicale ?

Les échauffourées ont été concentrées sur les communes de Beaumont-sur-Oise, Persan et Bruyères-sur-Oise. Des policiers sont venus renforcer dans la nuit un dispositif de sécurité déjà fort de 150 policiers et gendarmes.

Adama Traoré, 24 ans, est décédé mardi alors qu'il venait d'être arrêté par les gendarmes. Son entourage considère qu'il s'agit d'une "bavure" et, depuis, les nuits sont ponctuées de violences dans ce secteur à la frontière entre l'Oise et le Val-d'Oise.

L'autopsie, dont les résultats ont été dévoilés jeudi par le procureur de Pontoise Yves Jannier, montre selon lui que le jeune homme "manifestement (...) n'aurait pas subi des violences". Il souffrait d'"une infection très grave", a-t-il ajouté. La famille d'Adama Traoré a déposé une demande de contre-autopsie.

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