Mobilisation pour une relaxe des "Conti" de Clairoix
En première instance, il avaient été condamnés à de la prison avec sursis - entre trois et cinq mois. Leur procès en appel s'ouvre aujourd'hui, à Amiens.
_ Qui sont-ils ? Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix, dans l'Oise, poursuivis pour avoir saccagé la sous-préfecture de Compiègne. C'était en avril 2009 ; le moins que l'on puisse dire, c'est que les ouvriers étaient très remontés contre la fermeture annoncée de leur usine de pneus.
Aujourd'hui, devant la cour d'appel, les six "Conti" ne seront pas seuls. Plusieurs partis de gauche, et des syndicats, les entoureront. Pour demander leur relaxe. “Il ne faut pas ajouter à l'injustice sociale de la fermeture de l'usine une injustice morale” en condamnant les "Conti", a estimé Benoît Hamon, le porte-parole du Parti socialiste.
De nombreuses personnalités ont annoncé qu'elles viendraient témoigner : Benoît Hamon donc, mais aussi Cécile Duflot (Verts), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Marie-George Buffet (PCF), Nathalie Arthaud (LO), Olivier Besancenot (NPA), ou encore le président de la Ligue des droits de l'Homme, Jean-Pierre Dubois, le secrétaire général du Syndicat de la magistrature, Matthieu Bonduelle, ou la CGT.
Et l'un des "Conti"? Didier Bernard, de noter tristement :“ aucune poursuite n'a été engagée contre les destructions des préfectures commises ces derniers mois à l'occasion des manifestations paysannes”...
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