: Vidéo Mort de Chloé: émotion et colère à Calais
Dans le quartier de la fillette enlevée et retrouvée morte mercredi à Calais, les habitants sont sous le choc.
Un Polonais de 38 ans a avoué le viol et le meurtre d'une fillette commis mercredi 15 avril à Calais (Pas-de-Calais). Le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, a expliqué jeudi lors d'une conférence de presse que le suspect placé en garde à vue avait "reconnu immédiatement son implication" dans l'enlèvement suivi du meurtre de Chloé, 9 ans.
Dans le quartier où réside la famille de la fillette, la consternation est générale pour des habitants sous le choc, qui doivent participer à une marche blanche jeudi en fin d'après-midi. D'autant que certains ont assisté impuissants à l'enlèvement de Chloé, raconté par sa mère : "Il l'a levé, il la pris et il est parti".
Le suspect est un récidiviste
D'après la version du suspect, il s'est saisi de la petite fille qui jouait avec d'autres enfants devant de multiples témoins et l'a emmenée dans sa voiture. Le corps de Chloé, qui portait des traces de violences sexuelles et de strangulation, a été retrouvé à trois kilomètres du lieu de l'enlèvement, a dit le procureur.
Le suspect était arrivé à Calais de Varsovie mercredi et a dit aux enquêteurs avoir eu l'intention de se rendre chez sa soeur au Royaume-Uni mais, selon Jean-Pierre Valensi, il n'était muni d'aucun titre de transport. Condamné à deux reprises en France, notamment pour des vols avec violence, la dernière fois en 2010 à une peine de six ans de prison, l'homme a fait l'objet d'une mesure d'interdiction du territoire et a été remis par la France aux autorités polonaises le 27 mars 2014 en vertu d'un mandat d'arrêt européen. La Pologne souhaitait le juger pour des cambriolages commis en 2000 et les autorités françaises ignorent pour l'instant pourquoi le suspect était libre de ses mouvements.
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