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Mort de Thomas : pour les Maires ruraux de France, "il ne faut pas faire de ce drame une généralité"

Il y a un peu plus d'une semaine, le jeune Thomas était tué à Crépol, une petite commune de la Drôme. "C'est grave, mais il ne faut pas faire de la récupération et faire peur aux gens", estime lundi le vice-président de l'Association des maires ruraux de France.
Article rédigé par franceinfo
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Une marche en hommage à Thomas, à Romans-sur-Isère (Drôme) le 22 novembre 2023. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

"Il ne faut pas faire de ce drame une généralité, il y a 30 000 communes en France de moins de 5 000 habitants", rappelle lundi 27 novembre sur franceinfo Jean-Paul Carteret, vice-président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) après la mort de Thomas, 16 ans, à Crépol, dans la Drôme. "En ce qui me concerne, au nom des Maires ruraux, je voudrais dire mon affection pour les familles qui sont dans la peine", souligne-t-il par ailleurs.

"C'est grave, mais il ne faut pas faire de la récupération et faire peur aux gens", ajoute celui qui est en charge de la commission "sécurité et justice" de l'AMRF. "Les gens en parlent, se disent 'vous vous rendez compte, ça va arriver chez nous'. On n'en est pas là", assure le maire de Lavoncourt, en Haute-Saône. Le porte-parole du gouvernement s'est montré beaucoup plus alarmiste. À Crépol, lundi 27 novembre, Olivier Véran a mis en garde contre "le risque d'un basculement" de la société.

Pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise, Jean-Paul Carteret "insiste sur la prévention, partout". Pour lui, "il faut se donner les moyens de prévenir et de changer l'état d'esprit actuel, qui dérive totalement". "Il y a toujours eu des bagarres sur les bals, mais ça ne se terminait pas avec des couteaux", souligne-t-il. "Aujourd'hui c'est ça, c'est devenu excessif, cette dérive on la note au quotidien par des mots violents pour la moindre des choses", regrette-t-il.

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