Cet article date de plus d'un an.

Jean-Luc Mélenchon ressent "un immense dégoût" après le rassemblement à l'appel de l'ultradroite au Panthéon à Paris

Un rassemblement s'est tenu vendredi soir à Paris à l'appel de l'ultradroite en hommage au jeune Thomas tué dans la Drôme. "Le signal d'une époque" pour Jean-Luc Mélenchon, invité de France Inter, qui dénonce "la banalisation de l'extrême droite".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, le 2 décembre 2023 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Invité de France Inter samedi 2 décembre, Jean-Luc Mélenchon explique ressentir "un immense dégoût" au lendemain du rassemblement à l'appel de l'ultradroite au Panthéon à Paris à la mémoire du jeune Thomas tué à la sortie d'une fête dans la Drôme. "J'y vois le signal d'une époque, la banalisation de l'extrême droite a évidemment favorisé son extrêmisation et nous voici rendu à ce genre de démonstration", estime le leader de La France insoumise.

Ce rassemblement de l'ultradroite, qui a rassemblé des centaines de personnes, a été autorisé à la dernière minute vendredi par le tribunal administratif de Paris. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est dit "scandalisé" par cette manifestation.

Une "banalisation de l'extrême droite"

"Comment se fait-il qu'il y a dans notre pays des organisations qui puissent s'en prendre aux personnes, qui puissent faire acte public de racisme, qui puissent faire des saluts nazis et le reste ? Ces gens-là on sait qui c'est", questionne Jean-Luc Mélenchon.

Lors de ce rassemblement était notamment présent le groupe Les Natifs, ex-Génération identitaire. Pour le leader LFI , il s'agit d'"une reconstitution de ligue dissoute, M. Darmanin n'a rien fait, le groupe Génération Identitaire a été dissout et il s'est reconstitué".

Selon lui, parmi les Insoumis, "nous sommes dix à vivre sous menace de mort", avance-t-il à cause de "la banalisation de l'extrême droite".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.