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Cora renonce à poursuivre la caissière accusée d'avoir volé un coupon

L'employée d'un hypermarché Cora en Moselle risquait de perdre son poste pour avoir récupéré le ticket de caisse laissée par une cliente et sur lequel figurait un bon pour un hamburger dans un fast-food.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Un hypermarché Cora à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). (PHOTOPQR / VOIX DU NORD / MAXPPP)

Les hypermarchés Cora ont fait cette annonce sur leur page Facebook mercredi 26 octobre vers 20h. La direction a décidé de ne pas poursuivre en justice la caissière d'un hypermarché Cora de Mondelange, en Moselle, qui faisait l'objet d'une procédure de licenciement. Son tort ? Avoir récupéré l'offre promotionnelle au dos d'un ticket de caisse laissé par une cliente, qui lui donnait droit à un hamburger gratuit dans un fast-food. Une décision qui avait créé la polémique toute la journée, notamment sur les réseaux sociaux.

FTVi

Les faits, rapportés par Le Républicain lorrain mercredi 26 octobre, remontent au début du mois d'octobre. L'intéressée, Anne-Marie, aurait ramassé un ticket abandonné par une cliente sur un tapis de caisse du magasin. Au dos y figure une offre pour un sandwich dans un fast-food. Le soir même, sa direction porte plainte pour vol, considérant que le ticket de caisse était sa propriété.

Avalanche de commentaires négatifs

Au micro de France Inter (à 12 minutes 52), Anne-Marie explique avoir été a été convoquée par la gendarmerie pour expliquer son geste. Le procureur de la République lui a imposé un rappel à la loi, et elle devait être convoquée le 7 novembre par sa direction pour un entretien préalable au licenciement, cette dernière estimant qu'il s'agissait d'une faute grave.

Cette histoire ubuesque fait en tout cas réagir sur le web. Sur le réseau Twitter, où Cora est le mot le plus utilisé en France à la mi-journée, certains ont appelé à passer un coup de fil au magasin pour soutenir la caissière. La page Facebook de la chaîne a croulé également sous les commentaires négatifs. Face à cette avalanche de réactions outrées, le groupe avait réagi une première fois sur Facebook. Il avait déclaré être "en contact avec la direction de l’hypermarché de Mondelange afin de clarifier cette situation" et indiqué que des "dispositions" seraient prises.

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