Les jeunes filles fauchées sur l’A7 avaient refusé de se mettre en sécurité, selon un patrouilleur de l’autoroute
Les premiers éléments de l’enquête
ont révélé que les trois jeunes filles avaient été rejointes par un
patrouilleur de l’autoroute, peu avant l’accident. Celui-ci avait d’ailleurs
fait avertir de la présence de piétons sur les panneaux lumineux de l’autoroute.
Entendu par les gendarmes, le
patrouilleur confirme leur avoir intimé l’ordre de se mettre en sécurité de l’ordre
côté des glissières. Mais "elles
sont parties en courant en sens inverse de circulation. Il a essayé de les
rattraper et a reculé avec son fourgon tant qu’il a pu" avant de les perdre de vue, confirme un
gendarme du peloton d’autoroute d’Orange, chargé de l’enquête.
Le patrouilleur, qui se trouvait en limite de son secteur et ne pouvait
pas aller plus loin, a immédiatement averti son PC sécurité pour tenter d’éviter
le drame. Qui s’est finalement produit quelques minutes plus tard, entre 22h50
et 23h10. Les trois jeunes filles, dont deux mineures, ont été percutées par
plusieurs voitures et sont décédées sur le coup.
Le point d’entrée le plus proche
était à 17 km du
lieu de l’accident.
Que faisaient trois adolescentes, à pied, sur les voies de circulation de l’autoroute
A7, dans la Drôme, à hauteur de Saint-Paul-Trois-Châteaux non loin de
Montélimar ? L’enquête ne l’a pas encore déterminé.
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