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Le ravisseur présumé de Berenyss mis en examen

Le ravisseur présumé de Berenyss, un agriculteur de 48 ans interpellé mardi en Meuse, a été mis en examen mercredi soir pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle, et écroué. Il reconnaît les faits d'enlèvement mais nie les faits d'agression sexuelle.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (La maison de Montzéville dans la Meuse et la camionnette de l'homme mis en examen dans l'enlèvement de Berenyss © Maxppp)

Le ravisseur de la petite Berenyss, 7 ans, a été mis en examen ce mercredi soir, indique le procureur de Briey, en Meurthe-et-Moselle, pour "enlèvement, séquestration et agression sexuelle sur mineure". L'agriculteur de 48 ans avait été placé en garde à vue mardi. Il a été confondu par son ADN retrouvé sur les sous-vêtements de la fillette, et par le récit de la victime. Il a été écroué dans la foulée. 

Il a "reconnu les faits d'enlèvement mais nie les faits d'agression sexuelle ", a précisé le procureur Yves Le Clair. "Si elle n'a pas subi des violences au sens commun du terme ", elle a bien été victime d'agressions sexuelles, "c'est-à-dire d'actes contraires à la pudeur de la victime mettant directement en cause son corps ", selon le procureur Yves Le Clair.

"Il est très affecté par ce qu'il a fait" dit son avocate 

"Il s'excuse auprès des parents ", a déclaré l'avocate de cet homme, père de trois enfants. Après être resté prostré au début de sa garde à vue, "il a donné de vraies explications au juge d'instruction, il prend conscience de ce qui se passe et des conséquences. Il regrette de ne pas avoir parlé en garde à vue et il est très affecté par ce qu'il a fait ", a précisé son avocate. Son ADN figurait dans le fichier national des empreintes génétiques, dans le cadre d'une autre plainte pour agressions sexuelles déposée par trois proches, dont deux de ses nièces.

Berenyss avait été enlevée le 23 avril en Meurthe-et-Moselle vers 15h, puis "déposée"  indemne quelques heures plus tard dans les Ardennes. L’alerte enlèvement avait été déclenchée. Samedi, les gendarmes avaient interrompu leurs recherches sur les lieux où l’on a retrouvé la petite fille, pour se concentrer sur les preuves scientifiques.

Dans sa maison de Montzéville dans la Meuse, les enquêteurs ont recueilli un maximum de prélèvements, afin de comparer d'éventuelles traces ADN avec celles d'enfants disparus ou ayant dénoncé des faits d'agressions sexuelles. Mais les résultats de ces prélèvements ne seront pas connus avant plusieurs jours. Les avocats de la famille d'Estelle Mouzin, disparue début 2003 en Seine-et-Marne, ont notamment demandé que des vérifications soient faites.

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