Le convoyeur de fonds Toni Musulin rejugé en appel
Deux jours après la disparition mystérieuse du fourgon le 5 novembre 2009, une partie du butin (un peu plus de 9 millions) est retrouvée dans une voiture louée au nom du convoyeur de fonds.
A l’issue de 11 jours de cavale, avec les polices d’Europe entière aux trousses, le convoyeur indélicat se constitue prisonnier, dans un commissariat de Monaco.
Devant les enquêteurs comme au cours de son procès, Toni le convoyeur restera muet : il n’a pas emporté l’argent manquant. Et un an après, 2,5 millions d’euros sont toujours dans la nature.
Condamné en première instance, le 12 mai dernier, Musulin écope de trois ans de prison ferme et 45.000 euros d’amende.
_ Pas suffisant, selon le ministère public, alors que la France entière a porté aux nues ce "Robin des Bois" des temps modernes. Le parquet décide donc, dès le lendemain, de faire appel et c’est ce procès qui s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’appel de Lyon.
A l’aube de ce nouveau procès, les avocats du convoyeur dénoncent "l’acharnement du parquet dans ce dossier". Rappelant que Musulin devait être "jugé comme n’importe lequel des citoyens français".
_ Le convoyeur est toujours placé à l’isolement à la maison d’arrêt de Corbas (Rhône).
Gilles Halais, avec agences
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