La cathédrale de Nantes vandalisée

La condamnation est unanime. Manuel Valls dit partager "l'émotion et l'indignation suscitées par ces actes intolérables" ; le ministre de l'Intérieur assure la communauté catholique "de la mobilisation des services de police pour déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces faits abjects" . "L'Eglise ne souhaite pas jeter de l'huile sur le feu" , explique le vicaire général du diocèse de Nantes, le père Benoît Bertrand, qui "condamne fermement" ces actes. 

Que s'est-il passé ? La nuit dernière des individus se sont manifestement introduits dans la cathédrale Saint-Pierre de Nantes - par les échafaudages le long de la façade, à moins qu'ils ne soient passés par les portes, fracturées. Ils se sont ensuite employé à vandaliser consciencieusement l'intérieur de l'édifice.

Le parquet ouvre une enquête

"Les dommages ont défiguré une partie de la partie sacrée du choeur ainsi que l'autel le plus ancien au fond du choeur" , raconte le préfet, Christian de Lavernée. "Les évocations sont mélangées : il y a des 666 (le chiffre satanique), ainsi que des évocations à caractère nazi, un buste de Femen ainsi que des petits bonshommes, style manif pour tous."  

Une enquête a été ouverte par le parquet, et confiée à la sûreté départementale. La cathédrale restera fermée quelques jours, trois à quatre, le temps de nettoyer ces inscriptions.