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Violences sexuelles dans une secte de yoga : 15 personnes présentées à un juge en vue de leur possible mise en examen

Elles sont soupçonnées d'être liées à une secte internationale accusée de nombreuses dérives sous couvert de pratique du yoga. Une information judiciaire est ouverte pour "abus de faiblesse en bande organisée par membre d’une secte", "séquestration en bande organisée", "viols" et "traite des êtres humains en bande organisée".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gregorian Bivolaru, 1er avril 2004 (STRINGER / AFP)

Au terme de leur garde à vue, le gourou d'un mouvement international de yoga accusé d'être une secte organisant des violences sexuelles et 14 autres personnes sont déférés vendredi 1er décembre avant une présentation à un juge "dans la journée", indique une source judiciaire jointe par franceinfo. Par ailleurs, 21 gardes à vue ont été prolongées, ajoute cette source judiciaire.

Ces présentations font suite aux 41 interpellations mardi à plusieurs endroits du pays, notamment à Paris, en Seine-et-Marne, dans le Val-de-Marne, et dans les Alpes-Maritimes. Parmi les interpellés figurait Gregorian Bivolaru, le gourou roumain et fondateur de ce mouvement international de yoga controversé

Ce groupe ancien rebaptisé Atman lors de son expansion hors de Roumanie se présente comme axé sur la pratique du tantra yoga mais est accusé de cacher une secte qui pratique des violences sexuelles à grande échelle. Mardi, une source judiciaire expliquait à franceinfo que les pratiques du yoga, dans cette secte conditionnait les victimes à "accepter des relations sexuelles via des techniques de manipulation mentale visant à supprimer toute notion de consentement".

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