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Soupçons de recel de violation de secret professionnel : Jacques Mariani relaxé par le tribunal correctionnel de Melun

"Le tribunal ne s’est pas laissé abuser par la mise en scène visant à faire de Jacques Mariani un malfaiteur corse puissant et assez influent pour obtenir une note confidentielle", conclut son défenseur.
Article rédigé par Pierre de Cossette
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jacques Mariani, lors de son procès devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, le 25 février 2008, à Aix-en-Provence. (MICHEL GANGNE / AFP)

La figure du grand banditisme corse, Jacques Mariani, jugé pour des soupçons de recel de violation de secret professionnel, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne), annonce mardi 21 novembre son avocat, Hedi Dakhlaoui, à franceinfo.

Il y a un an, en prison, les surveillants avaient découvert une note confidentielle de la police judiciaire, dans sa cellule de la prison de Réau. Aux enquêteurs, il avait expliqué qu'un codétenu lui avait donné cette note, dans sa précédente prison, et qu’il l’avait gardée parce qu’il y apparaissait avec sa sœur.

"Cette décision de relaxe est logique au regard du peu d’éléments composant ce dossier", réagit son avocat auprès de franceinfo. "Le tribunal ne s’est pas laissé abuser par la mise en scène visant à faire de Jacques Mariani un malfaiteur corse puissant et assez influent pour obtenir une note confidentielle relative au paysage criminel insulaire par l’entremise de fonctionnaires de police haut placés".

Jacques Mariani est considéré comme l’un des parrains de la Corse. Âgé de 58 ans, il a passé 22 ans derrière les barreaux. Il a encore été condamné le mois dernier, reconnu coupable d'avoir cherché à aider le "roi de la belle" Redoine Faid pour un précédent projet d'évasion, en 2017, ce que les deux hommes nient. Il est d’ailleurs le seul des dix coaccusés du braqueur à faire appel de la décision de la cour d’assises.

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