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Justice : sursis pour avoir abrégé les souffrances de sa femme

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Justice : sursis pour avoir abrégé les souffrances de sa femme
Justice : sursis pour avoir abrégé les souffrances de sa femme Justice : sursis pour avoir abrégé les souffrances de sa femme (France 3)
Article rédigé par franceinfo
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Ce n'est pas un acquittement, mais une peine symbolique. José de Alburquerque vient d'être reconnu coupable du meurtre de sa femme, atteinte d'Alzheimer et souffrant d'autres maux, mais il reste libre.

Soulagé et en pleurs dans les bras de sa fille. José de Alburquerque vient d'être reconnu coupable du meurtre de sa femme, mais il reste libre. La justice l'a condamné à deux ans de prison avec sursis après deux heures de délibérations. Tout débute un soir de janvier 2014, José de Alburquerque, un maçon d'origine portugaise à la retraite, administre à sa femme de puissants somnifères. Elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, ne parle plus depuis cinq ans et ne quitte plus son lit depuis deux ans.

"À bout de force"

Un geste de désespoir pour cet homme qui, à la barre, a simplement déclaré : "J'ai peut-être perdu la tête, mais je me sentais à bout de force". Aujourd'hui, c'est la fin d'un cauchemar pour lui et sa famille. Des écrits ont été retrouvés sur le lieu du drame. Il s'agit des aveux de José de Alburquerque. Lors de son réquisitoire, l'avocat général avait requis quatre ans de prison avec sursis invoquant la préméditation. Une circonstance aggravante que les jurés n'ont pas retenue.

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