Cet article date de plus de sept ans.

Biens mal acquis : demande de renvoi formulé, le tribunal rendra sa décision mercredi

Emmanuel Marsigny, avocat de Téodorin Obiang, vice-président de Guinée équatoriale, a demandé le renvoi du procès de son client qui est soupçonné de s'être bâti en France un important patrimoine de façon frauduleuse. Le tribunal répondra à cette requête mercredi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Emmanuel Marsigny, avocat de Téodorin Obiang, à Paris, le 2 janvier 2017. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le tribunal correctionnel de Paris décidera mercredi 4 janvier du renvoi ou non du procès dans l'affaire des "biens mal acquis", a appris franceinfo, lundi 2 janvier. Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale et actuel vice-président, est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour blanchiment d'abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics, d'abus de confiance et de corruption.

La demande de renvoi a été déposée par l'avocat de Teodorin Obiang, Emmanuel Marsigny. Le procureur, après les plaidoiries, s'y est opposé, arguant qu'il n'avait "jamais vu quelqu'un, qui était absent, demander un renvoi". La présidente du tribunal s'est ensuite interrogée sur la tenue de ce procès, en raison d'une procédure en cours à la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye.

La CIJ doit se prononcer, dans dix-huit mois maximum, sur le statut de l'immeuble de l'avenue Foch à Paris. De nombreux objets et véhicules de luxe y ont été saisis. Selon la Guinée équatoriale, cet immeuble serait un bâtiment diplomatique.

L'avocat du prévenu, Emmanuel Marsigny, a expliqué à l'audience que son client ne "reconnaissait pas la légitimité du tribunal correctionnel à le juger", tout en affirmant "ne pas être mandaté par Teodorin Obiang". Ces déclarations ont agacé la présidente du tribunal.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.