Balcon effondré d'Angers : ouverture du procès du chantier
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En 2016, le balcon d'une résidence d'Angers (Maine-et-Loire) s'effondrait, entraînant 18 jeunes dans sa chute de huit mètres. Quatre d'entre eux n'ont pas survécu. Les responsables de la construction de l'immeuble seront entendus tour à tour au cours du procès, qui s'ouvre mercredi 9 février.
Cinq professionnels du bâtiment se trouvent dans le box des prévenus à Angers (Maine-et-Loire), mercredi 9 février. Architectes, constructeurs ou encore chef de chantier, ils vont devoir expliquer pourquoi une paisible fête entre amis a tourné au drame, se soldant par la mort de quatre d'entre eux. "On attend ce moment depuis six ans, c'est enfin le moment où les responsabilités vont pouvoir être posées", confie l'avocat des victimes, maître Louis-René Penneau.
De nombreuses malfaçons lors de la construction du balcon
Le 15 octobre 2016, un balcon s'est effondré lors d'une pendaison de crémaillère, dans une résidence d'Angers. 18 jeunes ont été précipités dans le vide, et quatre étudiants ont perdu la vie. L'enquête a révélé de très nombreuses malfaçons lors de la construction du balcon. Les expertises ont établi que le balcon avait été construit en dépit du bon sens, révélant du béton gorgé d'eau, des armatures mal posées ou une surveillance du chantier défavorable. Le procès est prévu jusqu'au 4 mars. Les prévenus, poursuivis pour homicides et blessures involontaires, encourent jusqu'à trois ans de prison.
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