Cet article date de plus de deux ans.

Balcon effondré à Angers : ouverture du procès des constructeurs

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Balcons effondrés à Angers : ouverture du procès des constructeurs
Balcons effondrés à Angers : ouverture du procès des constructeurs Balcons effondrés à Angers : ouverture du procès des constructeurs
Article rédigé par France 2 - T.Paga, G.Sabin, E.Aubron, L.Couvrand , T.Paulin
France Télévisions

Le procès du drame du "balcon effondré", survenu en 2016, s'est ouvert mercredi 9 février à Angers, dans le Maine-et-Loire. Le balcon d'un appartement s'était effondré lors d'une soirée étudiante, tuant quatre jeunes. Architecte, maçon et contrôleur technique sont à la barre. 

Les cinq prévenus sont entrés dans le box mercredi 9 février à Angers (Maine-et-Loire), plongeant la salle dans un lourd silence. L'architecte, le maître d'œuvre, le conducteur ou encore les contrôleurs des travaux : qui est responsable de l'effondrement du balcon d'un immeuble d'Angers, en octobre 2016 ? L'accident avait fait quatre morts de 18 à 25 ans, et 14 blessés. Les accusés se renvoient, au moins en partie, la responsabilité. "Evidemment le dirigeant, qui s'occupe d'autres missions que celle-ci, n'est pas sur les chantiers, peut y passer à l'occasion mais n'est pas en charge de l'exécution", avance maître Pascal Rouillé, avocat du gérant de l’entreprise de gros œuvre Bonnel. 

Les prévenus risquent trois ans de prison et 45 000 euros d'amende

Les manquements sont pourtant là : un béton de qualité médiocre, ou encore des tiges d'acier mal positionnées. Les avocats des victimes dénoncent des travaux improvisés pour gagner quelques semaines sur le planning. "On veut gagner de l'argent, faire de la rentabilité. Et à la fin, ça tue des gens", dit de son côté Louis-René Penneau, avocat des parents de l'une des victimes, Lou Chené. Mis en examen pour homicide involontaire et blessures involontaires, les prévenus risquent trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.