Cet article date de plus d'un an.

Attentat de la rue Copernic : Hassan Diab condamné en son absence à la perpétuité

Le Libano-Canadien était l'unique accusé de cet attentat contre une synagogue qui avait coûté la vie à quatre personnes et fait 38 blessés le 3 octobre 1980.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'attentat de la rue Copernic, à Paris, le 3 octobre 1980. (STF / AFP)

Un verdict, plus de quarante-deux ans après les faits. Le Libano-Canadien Hassan Diab, 69 ans, a été condamné vendredi 21 avril à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises spéciale de Paris, dans l'affaire de l'attaque contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, le 3 octobre 1980. Il a été jugé et condamné en son absence, car il vit au Canada où il est chargé de cours à l'Université Carleton d'Ottawa, rapporte Radio Canada.

Cet attentat avait secoué la France des années 1980, après l'explosion d'une bombe devant la synagogue de la rue Copernic, dans le 16e arrondissement de Paris, faisant quatre morts et 38 blessés. La bombe avait été placée dans les sacoches d'une moto, achetée en espèces à l'aide d'un faux passeport chypriote. Grâce aux témoins, les enquêteurs avaient dressé un portrait-robot du terroriste et suivi la piste d'une organisation palestinienne. En 1999, la direction de la Surveillance du territoire avait identifié un certain Hassan Diab, installé au Canada. Incarcéré, puis remis en liberté, ce dernier se dit victime d'une homonymie et dénonce un acharnement judiciaire.

Vers une extradition depuis le Canada ?

Pour les avocats généraux, il ne faisait aucun doute qu'Hassan Diab est bien le poseur de bombe de la rue Copernic. C'est pourquoi ils ont réclamé la peine maximale : la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'un mandat d'arrêt afin que la peine soit exécutée et qu'il puisse être extradé depuis le Canada. Du côté des parties civiles, les avis étaient partagés : certaines étaient persuadées de la culpabilité d'Hassan Diab, qui n'a cessé de clamer son innocence. D'autres attendaient que justice se passe, sans esprit de vengeance.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.