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Attentat de la rue Copernic en 1980 : la perpétuité requise contre Hassan Diab, l'unique accusé

Le Libano-Canadien continue de clamer son innocence et dénonce un acharnement judiciaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un inspecteur de police sur les lieux de l'attentat de la rue Copernic à Paris, survenu le 3 octobre 1980. (GEORGES GOBET / AFP)

Le Parquet national antiterroriste a requis, jeudi 20 avril, la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre du Libano-Canadien Hassan Diab, l'unique accusé pour l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, survenu le 3 octobre 1980. L'universitaire de 69 ans est "sans aucun doute possible" l'auteur de cet "odieux attentat" commis le 3 octobre 1980, ont estimé les avocats généraux. Jugé en son absence, Hassan Diab clame son innocence et avait bénéficié dans un premier temps d'un non-lieu dans ce dossier, lui permettant de repartir libre en 2018 au Canada.

Il reste toutefois accusé d'avoir posé la bombe qui avait explosé devant la synagogue de la rue Copernic, dans le 16e arrondissement, faisant quatre morts et 38 blessés. La bombe avait été placée dans les sacoches d'une moto, achetée en espèces à l'aide d'un faux passeport chypriote. Grâce aux témoins, les enquêteurs avaient dressé un portrait-robot du terroriste et suivi la piste d'une organisation palestinienne. En 1999, la direction de la Surveillance du territoire avait identifié un certain Hassan Diab, installé au Canada. Incarcéré, puis remis en liberté, ce dernier se dit victime d'une homonymie et dénonce un acharnement judiciaire.

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