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Affaire Omar Raddad : un suspect mis hors de cause après une analyse génétique

Cet énième rebondissement dans cette affaire criminelle "ferme complètement la possibilité que les traces retrouvées sur la porte se trouvent être le fait de personnes enregistrées au Fnaeg", a indiqué le procureur. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Omar Raddad devant le ministère de la Justice, à Paris, le 1er décembre 2008. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Le mystère demeure. L'analyse génétique d'un des scellés du meurtre, en 1991, de Ghislaine Marchal, n'a pas permis d'identifier la personne recherchée par la justice, a indiqué lundi 19 février le procureur de la République de Nice (Alpes-Maritimes), Jean-Michel Prêtre, confirmant une information de 20 Minutes.

Ghislaine Marchal, une riche veuve d'un équipementier automobile vivant à Mougins (Alpes-Maritimes), avait été tuée à coups de couteau le 23 juin 1991 dans sa propriété. Elle était âgée de 65 ans. Sur deux portes, avait été écrit "Omar m'a tuer" et "Omar m'a t" avec le sang de la victime.

Omar Raddad gracié

Omar Raddad avait été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, sans possibilité, à l'époque, de faire appel, avant de bénéficier d'une libération conditionnelle en 1998 à la suite d'une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.

Le procureur évoque "l'exclusion totale du rapprochement qui avait été fait entre l'empreinte génétique trouvée sur l'un des scellés et un enregistrement au Fichier national automatisé des empreintes génétiques" (Fnaeg).

Cet énième rebondissement dans cette affaire criminelle "ferme complètement la possibilité que les traces retrouvées sur la porte se trouvent être le fait de personnes enregistrées au Fnaeg", a ajouté Jean-Michel Prêtre.

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